Nos comportements de base : l’inhibition

Perte de contrôle ou inhibition

Pour revenir sur nos comportements de base pour gérer nos émotions, je reviens en détail sur le comportement d’inhibition ou perte de contrôle.

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Je suis Julia Przyswa, psychopraticienne en régulation émotionnelle. Je vous accompagne dans la gestion de vos émotions. J’interviens également pour vous aider à résoudre des problèmes comportementaux ou des problèmes d’ordre physiques par le biais de l’émotionnel (allergies, maladies chroniques, migraines…). Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez aborder la problématique que vous rencontrez.

L’inhibition ou la perte de contrôle

Vous préférez la lecture ? retrouvez la transcription écrite de cette vidéo.

Perdre ses moyens

Version audio

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Nos comportements face à l’émotion : la perte de contrôle

Nos comportements face aux émotions : l’inhibition

Comme nous l’avons vu dans l’épisode « Nos comportements pour gérer nos émotions », nous adoptons quatre comportements de base pour faire face à nos émotions désagréables.

On retrouve le contrôlel’inhibition, la fuite et l’agressivité. Voyons plus en détail le comportement d’inhibition : nous subissons alors ce qui nous fait peur.

Comment cela se traduit ? Nous perdons complètement ou partiellement nos moyens, en d’autre termes, nous voulons faire mais nous ne pouvons pas, nous sommes bloqués.

Prenons un exemple : vous êtes devant une assemblée et vous allez faire un discours. Le trac s’empare de votre corps, peut-être que votre vision se trouble et vous vous mettez à bégayer. Impossible de vous exprimer de manière fluide. Ou alors, vous êtes en train de discuter avec un proche et ce dernier vous fait une remarque plutôt désagréable. Vous auriez envie de lui répondre mais impossible, rien ne sort de votre bouche. Une fraction de seconde a suffit à littéralement vous bloquer.

Ce qu’il se passe ici, c’est que la situation vous replonge dans un traumatisme vécu. Cela équivaut à une perte de conscience, comme si vous tombiez dans les pommes. Inconsciemment, vous entrez en contact avec une peur profonde, si bien que vous êtes glacé d’effroi. Vous ne pouvez plus bouger, vous n’arrivez plus à penser ni à vous exprimer comme vous le voudriez.

C’est ce mécanisme qui intervient également en cas de phobie. Peur d’une araignée, vertige (que ce soit une peur des hauteurs, peur de passer sur un pont…), phobie du noir ou toute autre peur irrépressible. Peut-être cela va provoquer en vous des sueurs froides, une impossibilité de mouvement, bref, à nouveau vous êtes bloqué. Certains vous diront que c’est n’importe quoi car ils ne comprendrons pas pourquoi vous réagissez ainsi. Déculpabilisez, car cela n’a rien de rationnel si ce n’est que cela répond à un traumatisme vécu peut-être même avant votre naissance. Si votre mental pouvait gérer, il le ferait mais ce n’est pas le cas.

Ce comportement se met en place instinctivement en réaction à cette déstabilisation émotionnelle. Et ce mécanisme se produira tant que les émotions qui entrent en jeu ne sont pas régulées.

Je reviens sur le sujet de l’émotionnel dans d’autres épisodes ou dans des épisodes prochains. Puis je vous donnerai une méthode pour réguler vos émotions au moment où vous les vivez. Il vous sera possible alors de briser vos mécanismes comportementaux naturellement.


Pour aller plus loin :
Le triangle dramatique de Karpman
Nos comportements de base : le contrôle ou la prise de pouvoir
Nos comportements de base : la fuite ou l’évitement